Stage 2: La classe de Maternelle
Cette année, j’ai fait mon stage dans une grande classe du préscolaire à l’école d’Iberville à Saint-Hubert. J’ai pu explorer les routines et les ateliers en coins qui caractérisent le préscolaire. Puisque l’horaire au préscolaire est très souple, non limitée par les périodes ou les récréations, j’ai pu expérimenter toutes sortes d’activités. La disposition physique de la classe, les tables d’équipes, le tapis de rassemblement, etc. était très intéressante à avoir en classe. Le fait d’avoir une grande classe est un atout pour enseigner. J’ai pu faire bouger les enfants d’une activité à l’autre en changeant de place, au lieu de rester assis toute la journée à leur place comme au primaire régulier. Ce que j’ai le plus aimé du monde du préscolaire est probablement la routine de la journée. C’est toujours la même chose tous les jours, les seuls changements sont la nature des activités de grand groupe ainsi que le type de détente. Les enfants savaient à quoi s’attendre et au moindre petit changement d’horaire, ils venaient contester ce changement.
J’ai beaucoup travaillé sur mon analyse réflexive cette année. J’ai eu la chance d’avoir une enseignante associée qui me posait beaucoup de questions et qui me poussait à réfléchir sur ma pratique enseignante. Je trouvais des solutions aux situations problématiques qui survenaient pendant mes prises en charge. J’anticipe maintenant les difficultés qui pourraient surgir en cour de route et j’ai trouvé des petits trucs pour améliorer mon animation d’activité et ma gestion de classe. Bien sûr, la gestion de classe est encore à travailler pour moi. Je crois qu’il est bien connu que la gestion de classe est l’une des choses les plus difficiles dans le métier d’enseignant. Mais je crois sincèrement que ce stage m’a permis de confirmer mon choix de carrière, je veux travailler au préscolaire lorsque j’aurai terminé mes études universitaires.
Pendant le stage, j’ai créé un système d’émulation pour aider ma gestion de classe. J’ai choisi de me coller à la thématique des pirates pour suivre ceux déjà établis en classe. Les élèves sont déjà séparés en cinq équipes pour les ateliers. J’ai donc repris ces équipes de couleur. Chaque équipe à son bateau et son pirate. Lorsque l’équipe au complet fait un bon coup, par exemple être les premiers à avoir tout ramassé ses choses, l’équipe qui participe le mieux, les premiers à faire le silence, etc. j’avançais leur pirate. Le pirate devait faire cinq bonds pour se retrouver sur l’île au trésor. Une fois rendu sur l’île au trésor, chaque membre de l’équipe avait droit à un privilège. Ce système encourageait le travail d’équipe et amenait un peu de compétition en classe. Les élèves s’entraidaient et écoutaient bien les consignes, ce qui simplifiait ma tâche côté gestion de classe.