Compétence 2: Communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement, à l’oral et à l’écrit

Bilan des compétences à travailler

La fin de mon BACC est maintenant arrivée, une autre étape de ma vie va commencer. J’ai enfin terminé mon quatrième stage, un stage de deux mois et demi en pré insertion professionnelle. Maintenant que ma formation et mes stages sont terminés, j’ai une meilleure analyse de mes propres compétences professionnelles. Précédemment, j’ai fait un bilan des compétences que j’ai maîtrisé pendant ces quatre dernières années. Cependant, je suis loin d’être parfaite, j’ai encore des choses à apprendre, à expérimenter et à travailler. Il y a trois compétences qui me demandent pus d’effort que les autres : la compétence 2, communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement à l’oral et à l’écrit, la compétence 7, adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d’apprentissages, d’adaptation ou un handicap, ainsi que la compétence 8, intégrer les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activités d’enseignement-apprentissages, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel.

 

La compétence 2, communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement à l’oral et à l’écrit, touche la connaissance et les habiletés d’un futur enseignant sur la langue française. En tant qu’enseignants nous sommes un modèle pour les élèves, un professionnel aux yeux des parents et de nos collègues. Nous devons avoir les connaissances nécessaires et agir en tant que tels. Nous devons toujours parler avec un langage adéquat et dans un bon registre. Nous devons partager un vocabulaire riche avec nos élèves. Cela n’est pas une difficulté pour moi, je m’exprime clairement avec les élèves et ressors de nouveaux mots pour ceux-ci afin d’enrichir leur vocabulaire. Ma faiblesse dans la langue française est à l’écrit. J’ai encore quelques difficultés lors de l’écriture d’un texte et je dois prendre du recul pour bien me relier et bien me corriger. L’achat du logiciel Antidote apporte une bonne aide pour la correction des textes. Cependant, cela n’est pas assez pour le niveau de maîtrise attendu d’un enseignant. L’objectif que je me donne pour développer cette compétence est de suivre un cours de mise à niveau ou de perfectionnement en grammaire française. L’université offre des cours chaque session à raison d’une fois par semaine. Je pourrais m’inscrire à la session d’automne 2017. Je vais aussi acheter des cahiers d’exercices, par exemple le cahier préparatoire au TECFÉE, et me pratiquer à la maison trois soirs par semaine. Les séries d’exercices vont automatiser mes habiletés que je dois développer en grammaire française.

 

La compétence 7, adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d’apprentissages, d’adaptation ou un handicap, touche les interventions spécialement pour les élèves EHDAA. De plus en plus, les classes primaires ordinaires intègrent des élèves que l’on appelle EHDAA. Nous avons des élèves ayant des difficultés d’apprentissage, des difficultés d’adaptation, des difficultés de comportements, ou autres troubles. Le personnel ayant les moyens de vraiment les aider n’est pas toujours assez puisqu’il y a beaucoup d’élèves ayant besoin d’aide. Il y a souvent une TES et une orthopédagogue à temps plein, les autres professionnels ne viennent qu’une ou deux journées par semaine. Il nous revient donc la responsabilité d’aider ces élèves du mieux que nous pouvons, de faire des adaptations dans la classe au niveau de l’enseignement et de la tâche que l’élève doit exécuter. Ma faiblesse à ce niveau est par le manque de pratique et de connaissance. Chaque élève est unique et a des besoins différents, ce qui fonctionne pour un élève pourrait ne pas fonctionner pour un autre. Ce qui pourrait m’aider dans le développement de cette compétence est la lecture et la recherche. La littérature en éducation offre beaucoup d’informations sur les difficultés ou les troubles qui touchent nos élèves ainsi que plusieurs propositions d’interventions. Pendant la formation universitaire, les cours offerts survolent les différents troubles et proposent des interventions possibles pour pallier aux besoins des élèves. Cependant, lorsque nous arrivons face à face à un élève ayant de réelles difficultés, nous devons avoir un éventail de solutions et d’interventions à notre disposition. Je m’engage donc à faire des recherches dans des livres sur le sujet pour avoir une connaissance plus approfondie de ces difficultés et de faire des recherches sur internet dans les blogues sur l’éducation spécialisée. La recherche sera importante pour la totalité de ma carrière, mais je veux m’informer davantage dans la prochaine année. 

 

La compétence 8, intégrer les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activité d’enseignement-apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel touche toutes les sortes de technologie dans le domaine de l’enseignement. La technologie est devenue une partie intégrante de nos vies. La plupart des classes au Québec ont un tableau numérique interactif et les écoles ont soit un laboratoire informatique ou un chariot rempli d’ordinateurs portables. La technologie est non seulement utilisée à des fins de recherches, de communication et de projection en classe. Cependant, certaines classes ont des tablettes et des ordinateurs accessibles aux élèves. Il est donc important de connaître les différentes utilisations possibles de ces technologies. La technologie peut être utilisée pour différents projets. Il suffit de faire des recherches et de tester ces applications et logiciels. Ma difficulté face à cette compétence professionnelle est une question d’aisance avec la technologie. Des recherches peuvent donner des idées de projets technologiques à faire avec les élèves. Mais mon esprit critique n’est pas assez aiguisé. Mon objectif pour la prochaine année est d’aller suivre une formation sur les technologies et leurs possibilités en classe. Chaque année, il y a un budget dans les écoles pour des formations aux enseignants. Il y a aussi un budget à la commission scolaire pour les nouveaux enseignants pour suivre une formation. Il ne suffit que de communiquer avec la commission scolaire ou bien avec le syndicat des enseignants pour savoir ce qui est offert comme formation dans la prochaine année.

 

 

La prochaine année m’amène un beau lot de défi à relever. Les cours, les formations, les recherches et les lectures vont m’amener des connaissances nécessaires pour bien maîtriser les compétences plus difficiles pour moi. En plus de ces objectifs à atteindre, une année de suppléance sera très riche en apprentissages à tous les niveaux. Mon seul vœu est de réussir à atteindre mes objectifs.

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Le cahier de l'écrivain

Dans le cadre du cours ASS 6826, Dépistage des difficultés en lecture et en écriture et interventions dans la classe ordinaire, une activité d'écriture nous a été proposée. Nous avions des tâches d'écriture simples et des consignes précises. Avec le temps, les tâches devenaient plus longues et plus difficiles. Mais j'ai redécouvert le plaisir d'écrire au travers cette écriture. Chaque texte est écrit individuellement, cependant, une rencontre d'équipe était prévue pour échanger sur nos textes, proposer des changements, des améliorations.  

 

Dès la 2e année, il serait possible de faire une activité de ce genre en classe primaire, il faudrait seulement modifier le niveau de difficulté des tâches. Avec les années, les tâches peuvent devenir de plus en plus complexes.

 

Voici donc le cahier de l'écrivain que j'ai réalisé. 

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Cahier de l'écrivain
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L'apprentissage de la lecture et de l'écriture au préscolaire?

Dans le cadre du cours DDM3551, nous avons discuté de différents sujets à débat dans le monde scolaire. Celui qui m'a le plus interpellé concerne l'apprentissage formel de la lecture et de l'écriture au préscolaire. Il est de notre devoir professionnel de s'informer sur de tels sujets ainsi que d'y prendre position. Nos opinions et nos points de vue pédagogiques ont un impact sur notre manière d'enseigner. Voici donc une partie de ma lettre d'opinion, de mes arguments, me positionnant contre l'enseignement formel de la lecture et de l'écriture au préscolaire.

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Lettre d'opinion
Mon point de vue concernant l'enseignement formel de la lecture et de l'écriture au préscolaire
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Travailler le français en chantant

Dans le cadre de mon cours de didactique de l’oral à l’hiver passé, j’ai lu l’article d’Ophélie Tremblay «La chanson pour travailler l’oral et l’écrit en classe de français» tiré de la revue Québec français. L’article expliquait une démarche didactique pour exploiter les chansons pour travailler autant l’oral que l’écrit chez les élèves. Ça démarche trois étapes, la découverte de la chanson, la compréhension et l’expression de la chanson.

 

J’ai trouvé cet article fantastique. Une belle manière d’inclure la musique québécoise et de la faire découvrir à nos élèves. Les élèves travaillent la lecture en essayant d’y comprendre le sens des paroles. En ateliers, ils peuvent inventer un nouveau couplet et travailler la compétence écrite du français. L’auteure fait référence aux différentes rimes que les élèves peuvent travailler. La compétence orale est travaillée lors de la présentation du nouveau couplet. Tant de facettes du français travaillées avec seulement une chanson! De plus, l’élève travaille sa perception temporelle avec le rythme et la durée de la chanson.

 

Le répertoire québécois est composé de si belles chansons, il est complètement génial de les présentés aux enfants une partie de notre culture comme moyen d’apprendre les règles de français. Il serait même intéressant que les élèves proposent eux même les chansons à travailler. Cela pourrait les amener à découvrir des artistes de la francophonie.

Voici un lien vers l’article d’Ophélie Tremblay :

http://www.erudit.org/culture/qf1076656/qf089/66460ac.html?vue=resume&mode=restriction

 

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