La philo pour enfant

Pour mon projet, j’ai décidé d’animer des discussions philosophiques avec mes élèves. J’ai eu un cours de philosophie à l’automne 2016 et j’ai vraiment aimé l’idée de discuter de la vie de manière informelle avec les élèves. À mon arrivée dans ma classe de stage, j’ai découvert que les enseignants de l’école avaient aussi suivi une formation en philosophie pour enfant et avaient un guide de discussion. J’ai donc choisi un thème dans le guide chaque semaine. J’ai pris les questions et les exercices et je les ai modifiés pour avoir assez de temps pour la discussion complète ou bien simplement pour rendre la discussion plus intéressante.

 

Pendant mon stage, nous avons eu sept discussions : les défis, la gentillesse, la beauté, être fier de soi, faire confiance, se faire aimer, s’excuser. Chaque semaine, les élèves poussaient leur bureau sur les côtés de la classe et allaient s’asseoir en rond. Parfois je faisais deviner le thème, parfois j’avais une histoire à raconter. Suite au déclencheur, les élèves me répétaient toujours les consignes à suivre pendant la discussion : lever la main pour parler, garder le silence et écouter les amis, ne pas juger les commentaires des autres, c’est correct et normal de penser des choses différentes.

 

 

Afin de garder des notes des prises de paroles des élèves, j’ai pris un cahier et inscrit le nom de chaque élève sous le titre de la discussion. Ensuite, à chaque fois qu’un élève prenait la parole, j’inscrivais une marque dans le cahier. Celle-ci variait si le commentaire était approprié ou non. Vers la fin de mon stage, j’ai pris le temps de discuter avec les élèves pour avoir leur opinion sur les discussions que nous avions. Presque tous les élèves aimaient les discussions et étaient même tristes de voir que nous devions arrêter. Lorsque je leur ai demandé ce qu’ils aimaient de ces discussions, j’ai eu toutes sortes de réponses. Certains m’ont dit qu’ils aimaient discuter des différentes choses de la vie, d’apprendre la différence entre les bons et les mauvais comportements. Ils aimaient faire des liens avec leur vie personnelle et voir le point de vue des autres amis de la classe. Certains se trouvaient des points en commun avec des élèves dont ils étaient moins proches. Ces discussions nous aidaient à travailler sur notre climat de classe, sur la cohésion du groupe. Je crois vraiment que les élèves ont aimé participer à ce projet.